Randonnée ST SAMSON sur RANCE
Par MCG65-GANDI le vendredi 25 avril 2014, 23:59 - RANDOS - Lien permanent
Sous un soleil printanier, les Randonneurs Castins ont rendez-vous au
parking du terrain de football.
2 circuits : 8,5 km et 12,2 km.
Après cet hiver pluvieux,
nous sommes parfois obligés de marcher sur le talus.
Le village de St Samson, construit sur les hauteurs, n'a
jamais eu le sens maritime.
Mais, en
empruntant le chemin de halage pour arriver à un de ses hameaux, "La
Hisse", on s'aperçoit que, grâce à l'écluse du
Châtelier, il a une importance stratégique. Cette écluse, située dans
un étranglement, est devenue la frontière entre mer douce et eau de mer.
Autrefois, les quais de l'écluse étaient très animés.
Nous continuons sur le sentier qui borde la Rance. En face de magnifiques
cabanes à carrelets.
Nous passons sous le pont de Lessard.
Construit au XIXème siècle, il était destiné au passage de ligne de chemin de
fer reliant la Bretagne à la Normandie. Bombardé en juin 1944 par les alliés,
il restait toujours debout. Finalement, les troupes allemandes le firent sauter
en 1944.
Reconstruit en 1950, il possède une arche centrale en béton.
Maintenant, nous franchissons un nouveau sentier qui a été aménagé cet hiver
"par les équipes du centre de formation Ker Maria-Srérédenn de Dinan, sous les
conseils de Chœur-Émeraude, le futur parc naturel régional".
Oh ! Un arbre est tombé ... Chacun essaie de passer. Quel sport !
Nous
empruntons la passerelle qui enjambe le ruisseau de
Rochefort.
Désormais, ce sentier du littoral, le long de l'estuaire, de Dinan à
Dinard, évitera de rejoindre la route goudronnée pour quelques
kilomètres de bitume.
Ainsi, les randonneurs ne quitteront plus le bord de
Rance.
Dans un petit bois, se dresse le menhir de la Tiemblais, dit
de " la pierre longue ". Ce mégalithe, d'une longueur de 8m50 et d'un poids
d'environ 150 tonnes, date de 2500 à 3000 ans avant notre ère. Nous avons
l'impression que ce n'est qu'une pierre lisse; il n'en est rien. Dès que le
soleil s'aligne et diffuse une lumière rasante, des dessins (écussons, crosses,
haches ) apparaissent, laissés par les hommes préhistoriques qui ont,
peut-être, voulu laisser une trace de leur passage.
Une légende
raconte qu'une jeune fille devait grimper au sommet de la pierre et se laisser
glisser ... sur sa culotte de baptême. Si elle réussissait, elle avait
l'assurance d'être mariée dans l'année.
En rejoignant le parking, nous remarquons l"ancienne façade de l'ensemble
mairie-école qui est caractéristique des constructions du début du XXème
siècle.
Aperçu en images (cliquez pour agrandir)