JANVIER 2022

La star du mois de janvier est la GALETTE DES ROIS.
Hélas, 2022 ne peut la fêter à cause de la pandémie.
Chaque année, elle nous invite au partage et à la convivialité.
C'est une occasion pour tous les randonneurs (mercredi et jeudi) de se retrouver, d'échanger.
Déception pour tous.

Randonneurs du jeudi ont eu le privilège d'arpenter

ERQUY, 19ème Grand Site de France.

Les 2 groupes quittent le parking du Cap et suivent les guides Nicole ou Christiane pour se diriger vers le GR34. En longeant la côte où se succèdent des plages sauvages : du Guen, du Portuais, de Lourtuais, nous prenons le chemin des escaliers.



Sur la pointe, le corps de garde des trois pierres. . Cette bâtisse construite en 1744 a participé à un vaste système défensif initié par Louis XVI. C'était un observatoire idéal pour défendre le littoral.
Un peu plus loin, un four à boulets qui était voué à détruire l'ennemi, la flotte anglaise.
Surplomber le port réputé par son joyau, se prête à la contemplation. Quelle vue imprenable !



Puis, nous apercevons les lacs bleus, vestiges des anciennes carrières de grès rose, à l'abri des pins.
De 1823 à 1930, les carriers surnommés les "sabots râpés" y taillaient la pierre sur place. Les pavés acheminés par des wagonnets jusqu'au quai étaient expédiés vers Paris et les grandes villes de France.








































La boucle se termine sur un terrain plat. Ouf !...

Mais, tous ont apprécié ces magnifiques points panoramiques.
Un grand merci à Christiane, Jackie, Nicole et Brigitte.

Randonneurs du mercredi ont découvert

LA RICHARDAIS

Rendez-vous à la Place de la République.
Visite de l'église Saint-Clément. Sans apparence mais curieuse.
En 1719, une chapelle fut construite dans le village de La Richardais. Elle fut dédiée à Saint-Clément qui est le saint patron des marins. Autrefois, l'activité dans le domaine maritime était très intense. Devenue vétuste et trop petite, on décide de construire une église (1865-1870).


En 1944, destruction partielle de l'église et reconstruction par les habitants à la 2de guerre mondiale.
Que remarquons-nous ?
Une voûte en bois (rappelant le passé maritime) construite par les anciens charpentiers de La Richardais,
deux fresques "Saint-Lunaire" et "Saint-Malo" peintes par Xavier de Langlais, peintre et illustrateur de l'école bretonne.
deux statues de Saint-Clément.
Ensuite, nous nous dirigeons vers le sentier des pêcheurs qui mène à l'étang de la Garde. C'est un lieu très verdoyant, calme propice aux pêcheurs et promeneurs.


Nous voici dans la rue du Suet, c'est-à-dire du Sud-Est qui est une ancienne voie gallo-romaine qui conduisait à la mer.
Cette rue est réputée car subsiste au n°9, le musée de MANOLI.

Manoli né au Caire en 1927, reçoit une formation aux Beaux-Arts du Caire. En 1950, s'installe en France et poursuit ses études.
En 1975, il s'installe à La Richardais.
Il modèle la glaise et le plâtre, puis innove en dessinant sur des plaques de faïence, de laiton et d'inox. Il fait également surgir du granit de formes puissantes, d'un noir profond.
Il a bousculé les normes afin de faire jaillir des personnages, animaux et œuvres abstraites.





















Quelle imagination pour cet hommage à la Rance ! Voici ce qu'il disait pour la sculpture suivante :
" Cette traversée des eaux ... me parle très fort. C'est pourquoi j'ai composé la toison de cet animal d'hélices de bateau. Leur structure dynamique me paraissait propre à suggérer ce passage "


9 février 2001 : décès de Manoli.
8 septembre 2001 : inauguration du musée
27 septembre 2017 : la famille fait don du musée et de 411 œuvres au département d'Ille-et-Vilaine.








Cette donation permet de faire vivre la mémoire de l'artiste et de pérenniser la collection.





Direction La Cale.

Avant la construction de celle-ci, le petit port de La Richardais était un lieu d'une intense activité : maîtres de barques chargeant ou déchargeant des marchandises sur les chantiers malouins et servannais et charpentiers procédant à la remise en état des navires terre-neuviers venus hiverner dans la grève.
Cette activité est à la base de la construction des maisons du XVIIéme et XVIIIéme siècles, aujourd'hui desservies par la ruelle du Pontimaron.
La boucle se termine. Merci aux trente randonneurs d'y avoir participé malgré les aléas de la météo.

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